Dans le cadre de mon postdoctorat à l’Université Saint-Paul, je mène une recherche sur les pratiques d’entraide, de don et de solidarité entre mères issues de l’immigration au Québec. Mon projet cherche à comprendre comment les mères — et parfois les grands-mères — utilisent de petits gestes quotidiens pour se soutenir et renforcer leur communauté : qu’il s’agisse de mentorat entre mamans, de dons entre voisines ou familles, de bénévolat, ou encore d’entraide transnationale vers le pays d’origine.
L’objectif n’est pas seulement de documenter ces actions individuelles, mais aussi de saisir leur portée collective, sociale et politique. Ces gestes d’entraide, souvent invisibilisés, révèlent comment les mères font face à différentes formes de discrimination tout en créant des réseaux de solidarité puissants et créatifs. Mon postulat de recherche est qu’en aidant les autres, ces femmes mettent en lumière certaines inégalités structurelles tout en trouvant des moyens de les contourner et de renforcer leur place dans la société québécoise.
Cette recherche est financée par le Fonds de recherche du Québec et respecte les normes éthiques universitaires. J’en suis la chercheuse principale.
Je cherche à rencontrer des mères de l’immigration, au sens large du terme : être née à l’étranger, avoir des parents ou des grands-parents nés ailleurs, ou simplement se sentir liée à une culture d’origine différente. Les entretiens, d’une durée d’environ 30 minutes, peuvent se dérouler en personne ou en ligne.
Votre participation contribuera à mieux comprendre et valoriser les formes de solidarité entre mères d’ici et d’ailleurs — des initiatives essentielles à la vie communautaire et au vivre-ensemble au Québec.