Discrimination contre les femmes immigrantes racisées
Les femmes immigrantes sont au croisement de l’intersectionnalité. Ceci signifie que les dimensions socio-démographiques que sont la race, la classe, le sexe, la barrière de la langue, la religion, l’origine nationale, le statut d’immigration ainsi que les rôles associés aux femmes peuvent se chevaucher et donner lieu à des inégalités qui se superposent.Céline, la participante à cette vidéo, nous a partagé ses vécus de discrimination et racisme depuis son arrivée au Québec.
Les femmes immigrantes sont au croisement de l’intersectionnalite. Ceci signifie que les dimensions socio-démographiques que sont la race, la classe, le sexe, la barrière de la langue, la religion, l’origine nationale, le statut d’immigration ainsi que les rôles associés aux femmes peuvent se chevaucher et donner lieu à des inégalités qui se superposent.
Ces obstacles à l’embauche font en sorte que les femmes immigrantes, particulièrement les nouvelles arrivantes, devront occuper des emplois pour lesquels elles sont surqualifiees.
La dévalorisation du capital humain étranger ainsi que les préjugés envers les femmes immigrantes racisées et leurs capacités à occuper des emplois décisionnels sont des entraves à leur entrée dans les postes de cadre.
Les premiers emplois accessibles aux femmes ne correspondant pas souvent à leurs expertises, beaucoup d’entre elles reprennent les études ou changent de domaine de travail. Le plus souvent, les emplois qu’elles décrochent sont précaires et faiblement rémunérés.
D’ailleurs, en absence de leur réseau familial leur fournissant du soutien pour la garde des enfants, beaucoup de femmes devront assumer elles même cette responsabilité. Souvent, elles devront occuper des emplois qui s’arriment aux horaires de l’école ou de la garderie, des emplois à temps partiels et sous-payés.